Mental et phases arrêtées en football: comment gérer?

Si le mental est important en football pour que les joueurs et l’équipe puissent exploiter leur potentiel technique et physique en match, les phases arrêtées sont encore plus conditionnés par celui-ci.

Celles-ci sont mieux tirées si le joueur:

  • est détendu mentalement
  • est concentré sur son objectif
  • a confiance en soi
  • utilise l’imagerie mentale (voir ci-dessous)

Les joueurs ne sont pas égaux face à la gestion du stress et de la concentration, et chacun peut progresser grâce à l’entraînement mental.

Les routines au service de la technique

Un joueur qui met en place une routine avant la phase arrêtée (penalty, coup franc,corner), va augmenter ses chances d’exploiter son potentiel technique.

  • Il peut par exemple pratiquer quelques respirations et une attitude corporelle positive, afin d’être détendu mentalement et confiant.
  • Il peut aussi pratiquer une visualisation mentale positive. En activant une image de soi-même tirer avec confiance et détermination, le joueur va pouvoir préparer son corps à adopter un mouvement plus performant.
  • Il peut aussi, pour prendre confiance, utiliser un ancrage de ressource

Le rituel doit être déterminé et puis entraîné régulièrement.

Gestion du stress sur penalty en football

80 % des pénalties ratés sont attribués au stress par les joueurs.

Si le niveau de tension, souvent lié à l’enjeu, dépasse une zone de confort où le joueur contrôle ses mouvements, le footballeur peut perdre tout d’un coup sa technique.
La respiration et les contractions musculaires devenues trop élevées vont perturber le mouvement voire la concentration.

Avant un pénalty: quelques respirations ou un ancrage de ressource sont très efficaces pour diminuer le stress et prendre confiance.

Imagerie mentale dans la routine

Dans le cas du penalty, activer une image de soi-même en pleine confiance au moment de tirer est utile car elle va libérer le joueur.

L’imagerie motrice est aussi très efficace dans le cas où le joueur choisit préalablement où il va tirer: il peut alors en temps réel s’imaginer s’élancer en activant les mêmes sensations corporelles que le mouvement réel et en visualisant la trajectoire de la balle jusqu’à l’endroit précis où il a choisi de tirer.

Il importe que le joueur tire effectivement comme il l’a imaginé, car son corps a été pré-activé à cela.

Cet article a été rédigé par Manuel Dupuis, psychologue du sport et coach mental

 

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